Il s’agit d’un partenariat bilatéral, structuré à travers la co-construction « Laboratoire Commun » entre une PME (Vect-Horus) et un laboratoire d’organisme de recherche (INP, CNRS/AMU). Un Labcom est défini par la signature d’un contrat définissant son fonctionnement, et notamment :
- une gouvernance commune,
- une feuille de route de recherche et d’innovation,
- des moyens de travail permettant d’opérer en commun la feuille de route, moyens apportés par les partenaires privés et publics ;
- une stratégie visant à assurer la valorisation par l’entreprise du travail partenarial.
Les candidatures au statut de Labcom sont examinées au fil de l’eau et s’appuient sur un Comité de Pilotage. Certains Projets Labcom sont financés par l’ANR, avec un financement forfaitaire du laboratoire public et un programme sur au moins 54 mois, et ne se limitant pas à des objectifs définis à l’avance.
L’INP a ainsi mis en place un Labcom avec Vect-Horus, une société de biotechnologies spin off du laboratoire NICN qui a précédé l’INP. Le Labcom concerne plus précisément l’équipe BHE et Neuroinflammation dirigée par Michel Khrestchatisky, directeur de l’INP de 2018 à 2024. Le Labcom associant Vect-Horus et l’INP n’est pas financé par l’ANR qui ne soutient que les projets n’ayant pas déjà bénéficié du label Labcom.
Dans le cas de Vect-Horus et de l’INP, le Labcom est régi par un contrat cadre de recherche et de collaboration entre la société, le CNRS et AMU qui permet de gérer de manière fluide les questions de propriété intellectuelle. Neuf familles de brevets et plus d’une centaine de brevets délivrés sont gérés en co-propriété entre Vect-Horus, le CNRS et AMU.
Vect-Horus a la responsabilité de la valorisation des travaux développés conjointement et a mis en place une équipe de « business development » qui a pour objectif de licencier à des partenaires industriels la technologie développée conjointement.