Rôle de la vitamine D dans la physiopathologie des maladies neurodégénératives

auteurs

  • Millet Pascal
  • Landel Véréna
  • Virard Isabelle
  • Morello Maria
  • Feron François

mots-clés

  • Vitamin D
  • Nervous system
  • Neurodegenerative diseases
  • Neuroprotection
  • Therapy
  • Vitamine D
  • Système nerveux
  • Maladies neurodégénératives
  • Neuroprotection
  • Thérapie

type de document

ART

résumé

L’implication de la vitamine D dans le fonctionnement cérébral a fait l’objet, au cours des 25 dernières années, de nombreuses études épidémiologiques et fondamentales. Celles réalisées sur les maladies neurodégénératives et leurs modèles animaux ou cellulaires ont révélé que l’hypovitaminose D ne serait pas qu’une cause seconde dans la progression de certaines maladies neurodégénératives mais véritablement un cofacteur aggravant. La vitamine D est une hormone stéroïde capable de réguler l’expression de plusieurs centaines de gènes via des mécanismes génétiques et épigénétiques. Cela rend compte du caractère éminemment pléiotrope de cette molécule. Son rôle dans le système nerveux central (SNC) et les maladies neurodégénératives ne fait pas exception à cette règle. Nous faisons ici le point sur le rôle et les mécanismes d’action identifiés de la vitamine D dans la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. L’importante prévalence de l’hypovitaminose D, sous nos latitudes et plus particulièrement dans certains groupes à risque, son évaluation et sa correction faciles, ainsi que les résultats des premières études cliniques de supplémentation, laissent penser que la vitamine D pourrait intégrer utilement l’arsenal thérapeutique dont nous disposons pour lutter contre ces maladies.

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